Dans Le Cri de la Chair, Seydou Boro interroge la représentation des corps à travers différentes cultures. Inspiré par les corps penchés à la manière de Giacometti, il met en scène des danseurs en costumes de ville et masques d’argile. Ces derniers tombent sans cesse, mais se relèvent toujours. Seydou Boro expose des corps amenés vers la transe, dévoilant leurs douleurs et leurs jouissances à travers une danse contemporaine imprégnée de traditions africaines. Les interprètes évoluent dans un décor fait de cordes, de troncs et de branches d’arbres, accompagnés par un musicien burkinabé et une chanteuse béninoise.


