Observateur inlassable de notre société, Serge-Aimé Coulibaly est un artiste engagé qui souhaite, avec cette nouvelle création, explorer une volonté grandissante de quitter un ordre établi pour un changement profond. En dioula, Kokhuma signifie « parler des problèmes » ; 7° Sud, comme l’indication d’un lieu réel ou imaginaire, un endroit dans le futur, en référence à Kakuma (nulle part), nom d’une ville kényane qui accueille l’un des plus grands camps de réfugiés au monde.
Le spectacle se passe peut-être sur une île perdue ou sur une plateforme spatiale. Des gens y viennent volontairement chercher quelque chose de nouveau, un endroit neutre où personne ne les connaît. Cependant, apprendre à cohabiter dans cet environnement où aucune règle n’existe fait naître des émotions et des comportements jusqu’alors contenus et maîtrisés.
Kokhuma 7° Sud est une exploration en danse, musique et vidéo de nos luttes intérieures, de nos violences étouffées ainsi qu’une recherche sur nos peurs. C’est aussi un voyage poétique et chorégraphique à travers des personnalités cachées que l’on rencontre dans leurs formes brutes.


